HAUSSE DE CSG : QUELS ARBITRAGES POUR 2025 ?
Hausse de la CSG en 2026 : quels arbitrages patrimoniaux réaliser en 2025 pour limiter l’impact fiscal ?
L’examen du PLFSS 2026 remet une nouvelle fois la lumière sur un sujet sensible : l’augmentation de la CSG sur les revenus du patrimoine. Si certaines enveloppes comme l’assurance-vie ne seraient finalement pas concernées dans la version actuelle du texte, d’autres placements utilisés massivement par les épargnants sont bel et bien dans le viseur : comptes-titres, plus-values mobilières, dividendes, intérêts… voire le PEA selon certaines interprétations.
Dans ce contexte incertain, beaucoup d’investisseurs s’interrogent : Quels arbitrages patrimoniaux dois-je réaliser avant la fin de l’année 2025 ? Comment protéger mes plus-values ? Comment optimiser ma fiscalité sans compromettre ma stratégie long terme ?
Ce guide détaille les risques, les impacts chiffrés et les solutions concrètes à mettre en place pour préserver son épargne.
1. Ce que prévoit la hausse de CSG : un nouvel alourdissement de la fiscalité du capital
Le PLFSS 2026 prévoit une hausse de 1,4 point de CSG, faisant passer le prélèvement global sur les revenus du capital :
- de 30 % actuellement (Flat Tax)
- à 31,4 % après réforme
Sont concernés :
- les plus-values mobilières,
- les dividendes,
- les intérêts,
- les revenus des comptes-titres ordinaires (CTO),
- potentiellement les PEA selon les précisions finales du texte.
L’assurance-vie bénéficierait d’une exclusion dans la version adoptée à l’Assemblée — mais le texte n’est pas définitivement stabilisé.
Au-delà de l’aspect technique, cette évolution confirme une tendance lourde : la taxation croissante de l’épargne productive en France. Pourtant, ce sont précisément ces investissements qui financent les entreprises et l’économie réelle.
2. Quel impact concret pour un investisseur ? Exemple chiffré
Prenons un cas simple pour illustrer la réalité financière de cette hausse.
Exemple : un portefeuille titres de 100 000 € avec 50 % de plus-values latentes
- Valeur du portefeuille : 100 000 €
- Plus-values latentes : 50 000 €
Imposition actuelle (Flat Tax 30 %)
Impôt = 50 000 × 30 % = 15 000 €
Imposition après hausse (31,4 %)
Impôt = 50 000 × 31,4 % = 15 700 €
➡️ Différence : +700 € d’impôt
Pour un seul arbitrage. Et si l’investisseur possède 200 k€, 400 k€ ou plus, la facture augmente proportionnellement.
Cette hausse peut sembler marginale, mais appliquée à l’échelle d’un patrimoine financier, l’impact devient très significatif — et surtout durable.
3. Pourquoi les épargnants sont-ils encore ciblés ?
Depuis plusieurs années, les réformes fiscales françaises suivent la même logique : ✔️ taxer davantage le capital, ✔️ taxer davantage les revenus de placements, ✔️ et limiter les avantages fiscaux des produits d’épargne longue.
Cette tendance est particulièrement paradoxale : on pénalise l’épargne qui finance l’économie réelle, l’innovation, les entreprises et la croissance. L’épargnant devient la variable d’ajustement budgétaire.
4. Les arbitrages à envisager avant la fin d’année 2025
1️⃣ Purger ses plus-values latentes intelligemment
L’objectif :
- sécuriser des gains sous le régime fiscal actuel,
- réduire l’exposition future à une Flat Tax plus élevée,
- réalouer vers des supports fiscalement plus protecteurs.
Cette stratégie est pertinente dès que vos plus-values dépassent 30–40 % sur certaines positions.
2️⃣ Renforcer les enveloppes qui ne sont pas concernées par la hausse
➡️ Assurance-vie : cadre fiscal protégé + fiscalité dégressive + absence d’impact CSG dans le PLFSS actuel ➡️ PER (selon votre profil fiscal)
3️⃣ Diversifier vers des revenus faiblement taxés ou non soumis à CSG
- SCPI européennes : revenus étrangers → 0 % de CSG
- ETF détenus via assurance-vie plutôt que via un CTO
4️⃣ Faire auditer son portefeuille par un conseiller indépendant
La fiscalité est mouvante, complexe et stratégique. Un arbitrage réalisé trop tard ou mal structuré peut coûter plusieurs milliers d’euros sur 10–20 ans.
Un audit patrimonial permet de : ✔️ identifier les lignes à purger, ✔️ optimiser l’allocation, ✔️ réduire la fiscalité nette, ✔️ sécuriser rendement et transmission.
5. Faut-il agir maintenant ?
Oui, car les arbitrages patrimoniaux doivent être anticipés. Les réformes fiscales n’attendent jamais que les investisseurs s’adaptent. Un positionnement réfléchi dès fin 2025 permet souvent de gagner plusieurs points de rendement net sur la durée.
Besoin d’un audit patrimonial ou d’une stratégie d’arbitrage 2025 ?
Je vous accompagne pour analyser votre portefeuille, optimiser votre fiscalité et identifier les meilleurs leviers d’arbitrage avant les évolutions 2026.
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